Peuplé d’excentricités rythmiques, de dialogues et de cris hystériques tout droit sortis de vieux films d’horreur, l’univers fantaisiste et ludique de King Kong Was A Cat parvient à marier froideur des machines et chaleur des mélodies.
Alchimie diabolique de synthés, machines, guitares, mélodica, scie musicale, KKWAC déride la gravité et défie les lois de l’équilibre sur une passerelle d’improvisation et d’expérimentation.
Il crée ainsi des affinités entre influences électro, rock, hiphop et jazz. L’alchimie produite, très cinématographique, suggère l’intensité visuelle d’une scène, qu’il s’amuserait à dédramatiser naïvement pour mieux se jouer de nos nerfs. Comme un rire diabolique détraqué en hoquet, une folie communicative.
King Kong Was A Cat aime surprendre son auditeur, et il y parvient toujours grâce à l’originalité et la richesse des sons qu’il utilise. Multi instrumentiste de génie, Mathieu Lozinguez sait allier comme personne sa maîtrise des instruments acoustiques et électriques avec sa gestion des machines.
Dans la catégorie de la musique dite électronique, King Kong Was A Cat est un ovni sonore sans famille par chez nous.